Solution syngo carbon, siemens healthineers

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Solution syngo carbon, siemens healthineers

Solution syngo carbon, siemens healthineers

Avec sa solution Syngo Carbon, Siemens Healthineers proposait déjà une solide structure pour l’archivage neutre. En nouant un partenariat avec Proscia (SGI) et Hamamatsu, la société propose désormais une offre résolument tournée vers l’anatomopathologie numérique, tout en gardant une vision à l’échelle des établissements.

UNE OFFRE DÉDIÉE À LA PATHOLOGIE NUMÉRIQUE

Le contexte est clair, nous faisons face à une véritable explosion des volumes de données. De plus en plus d’examens et de plus en plus volumineux. Cette situation est d’autant plus vraie dans le domaine de la pathologie numérique. « Ce secteur doit gérer des examens composés de 6 ou 7 lames de 4 Go chacune, précise Chayma Zaafouri, experte en solutions de santé numérique chez Siemens Healthineers. Il est impératif de proposer un système robuste pour gérer ces volumes. » Voilà pourquoi Siemens Healthineers a développé une offre dédiée à la discipline en nouant des partenariats internationaux autour de sa solution d’archivage Syngo Carbon.

« D’un côté, nous avons choisi de travailler avec les acteurs majeurs des SGI (Systèmes de Gestion de l’Image), souligne Frédéric Pégaz-Fiornet, responsable santé digitale et cybersécurité. Les équipes de Proscia sont composées de pathologistes qui ont une connaissance fine du métier. Leur solution est faite par des pathologistes pour des pathologistes, c’est un atout incomparable. » Une grande attention est portée à la qualité de traitement de l’image. La solution intègre de l’intelligence artificielle qui est encapsulée directement dans l’application et est donc accessible par simple appel contextuel.

CONSOLIDER LE DOSSIER PATIENT

Au-delà de ces éléments techniques, l’offre apporte une vision holistique du patient et des données qui le concernent. En proposant une archive neutre, Syngo Carbon a vocation à accueillir tout type de données. « Nous gérons les fichiers standards ou non, et sommes en capacité d’absorber de gros volumes, insiste Frédéric Pégaz-Fiornet. Dans nos archives, il est donc possible de regrouper toutes les données relatives au patient pour établir un diagnostic très personnalisé. »

Et l’intégration de gros volumes n’empêche par la gestion fine de la donnée. « Nous rendons possible une gestion personnalisée des données, en fonction de leur source, de leur type, ajoute Chayma Zaafouri. Il est possible de paramétrer la durée d’archivage, de déterminer sur quel support la donnée doit être stockée, pour s’adapter à chaque service. Et pour aller plus loin, de nombreuses tâches sont automatisables comme l’anonymisation de la donnée notamment.

Ces éléments font de la solution un pilier de la structuration du dossier patient. En raisonnant à l’échelle d’un établissement, elle rend accessible des données jusqu’alors cloisonnées. « Désormais, le pathologiste n’a plus accès uniquement à la lame de son patient mais peut aussi consulter son scanner. C’est avec cette vision holistique qu’il peut encore affiner son diagnostic. »

DES RETOMBÉES NOMBREUSES

Les avantages d’une telle organisation sont notables à tous les niveaux. Pour les patients, c’est d’abord la garantie d’un diagnostic plus éclairé. « Avec cet équipement, les pathologistes peuvent comparer des lames d’un même examen ou d’un examen antérieur, obtenir des mesures, avoir des données des autres disciplines… Leur prise en charge est donc améliorée. »

Et les délais sont réduits, ce qui est non négligeable pour des résultats qui ont un impact important sur l’avenir du patient. « C’est aussi une manière de se mettre en conformité, précise Chayma Zaafouri. La réglementation impose des résultats sous 10 jours, ce qui n’est malheureusement que très rarement respecté jusqu’ici. »

Pour les pathologistes, c’est avant tout un gain de temps. Le flux de travail est organisé, hiérarchisé pour une plus grande efficience. C’est aussi une manière d’être mieux intégré dans le parcours du patient. Cet aspect renforce l’attractivité de la profession et facilite, à terme, le recrutement pour les établissements. D’autant que le télétravail, tout comme la démarche pour un second avis, est bien plus simple à mettre en œuvre.

Les médecins, quant à eux, voient la préparation de leur RCP (Réunions de Concertation Pluridisciplinaires) simplifiée. En un clic, ils ont accès à l’historique des examens du patient et peuvent les soumettre à leurs collègues.

En définitive, selon Frédéric Pégaz-Fiornet, « c’est toute l’activité du site qui est boostée. »


Marion BOIS

1 Selon le Syndicat des Médecins Pathologistes Français (2012). Rapport anatomie et cytologie pathologiques. Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

Syngo Carbon est une solution Siemens Healthineers intégrant des dispositifs médicaux de classe IIa/IIb marqués CE TUV 0123. Veuillez lire attentivement le manuel d’utilisation des dispositifs et en particulier les indications relatives au domaine et précautions d'utilisation.

L’installation et l’utilisation d’un dispositif/ logiciel tiers de Proscia comme Concentriq ou des scanners de lames en combinaison avec le ou les dispositifs médicaux mis sur le marché par des fabricants du groupe Siemens Healthcare est effectuée sous la seule responsabilité de l’établissement de santé selon une méthode définie par l’utilisateur qui dans ce cadre a la pleine responsabilité de valider les performances de la combinaison des dispositifs et la qualité des résultats obtenus.